Un Matin dans les Bois

Catégories : Libertins
il y a 3 ans

Il arrive sur le parking, le moteur de sa moto vrombit une dernière fois dans l’air matinal de ce jour ensoleillé avant de s’arrêter. Il est perdu dans ses pensées et malgré la promenade au grand air, il se sent stressé. Il sait que la femme de son cœur est là tout près et comme à chaque fois qu’ils se rencontrent, il est envahi d’un sentiment d’excitation brute mêlé d’une absurde appréhension : et si elle ne venait pas finalement ?

Après tout, il est si facile de couper contact et de disparaître sans laisser de trace. Non, leur histoire est trop forte et les sentiments sont devenus trop puissants pour que tout prenne fin si brutalement. Mais d’autres doutes prennent rapidement le relais tandis qu’il ôte son casque et ses gants : ils ne se sont pas vus tant de fois que cela au final. Est-ce qu’il lui plait comme au premier jour ? Commence-t-elle à se lasser de lui ? Et si c’était la dernière fois qu’ils se voient ?

Il traverse le parking et se dirige à l’orée des bois vers le lieu de leur rendez-vous. L’odeur des sous-bois humides à une heure matinale l’aide à apaiser un peu ses doutes. Leur romance est si belle et si invraisemblable qu’il en sourit : en six mois, ils en ont connu des choses, de rendez-vous manqués en symbioses totales dépassant tout ce qu’il avait connu jusqu’à présent, de disputes absurdes dignes de vieux couples à un amour si fort que lui-même s’en étonnait encore. Mais tout cela pour les rapprocher toujours plus, du moins c’est ce qu’il ressent au moment où les bois s’éclaircissent pour laisser place à cette prairie aménagée.

Elle est là, resplendissante, assise sur le banc de l’autre côté d’une petite mare. Tous ses doutes disparaissent en un instant à sa vue : sa silhouette élancée vêtue d’une simple robe d’été, son doux visage encadré de cheveux que le soleil de printemps fait délicatement briller, ses longues jambes entrecroisées… Il se rend compte qu’il s’est arrêté sur place, son cœur battant à tout rompre dans sa poitrine. Il l’aime si fort… s’en rend-elle compte ? Partage-t-elle ses sentiments, elle qui est si discrète et dans le contrôle ?

Mais l’heure n’est plus aux questionnements, il doit se calmer et à tout prix éviter de lui sauter dessus dès qu’ils seront réunis. Il reprend son chemin et à peine sorti des bois elle l’aperçoit et lui fait un petit signe discret. Il ne peut s’empêcher de la regarder tandis qu’il franchit les 50 mètres qui les séparent. Le temps qu’il arrive, elle est debout face à lui. Il s’approche d’elle, pose délicatement ses mains sur ses hanches et lui susurre « Bonjour mon Amour » dans le creux de l’oreille avant de poser ses lèvres sur les siennes dans un contact frémissant.

Ils s’embrassent passionnément, cet instant semble durer une éternité – et il voudrait qu’il en soit ainsi. C’est là sa place dans le monde, c’est là que toutes leurs décisions d’antan les ont menés, c’est là qu’ils veulent et qu’ils doivent être.

L’excitation monte, leurs mains se cherchent mais des passants lointains rendent impossible toute action plus osée. Il aimerait la posséder, la déshabiller sans autre forme de procès, mais cela irait à l’encontre de tout principe. Il retire sa bouche, et elle laisse doucement glisser sa tête contre son cou, restant collée à lui comme pour lui signifier qu’elle lui appartient. Il la tient encore contre lui quelques instants, laissant déferler en lui tous ces sentiments sans aucune retenue, comme une vague irrésistible brisant toutes ses barrières.

Puis il attr a p e sa main et les deux amoureux prennent le chemin qui s’enfonce plus profondément dans la forêt, les écartant des coins trop fréquentés du parc. Ils n’osent parler, craignant de briser cet instant de plénitude. La présence de l’autre suffit à chacun, et c’est ainsi qu’ils s’enfoncent sous l’ombre des arbres. Elle ose prononcer les premiers mots, à voix basse : « Mon Amour, j’espère que tu sais où tu vas, j’ai très envie de toi et il ne faut pas me faire attendre trop longtemps… »

Son s a n g ne fait qu’un tour : il lâche sa main, attr a p e fermement son bras et la plaque contre l’arbre le plus proche pour l’embrasser farouchement. Leurs langues s’emmêlent, ses mains à elle se collent contre ses fesses, tandis qu’il attr a p e fermement sa tête pour la maintenir contre la sienne et l’embrasser amoureusement.

Il détache sa bouche et lui susurre dans un souffle « Alors ce sera ici ». Ses mains descendent de sa tête sur ses épaules, et d’une pression ferme, il lui fait comprendre ce qu’il attend d’elle. Elle se baisse rapidement, se met à genoux, et sans un mot ouvre rapidement sa ceinture, puis glisse en un seul mouvement le jean et le boxer de son amant, libérant son sexe déjà gonflé d’envie.

Sans plus attendre, elle pose ses lèvres sur son gland, et, tenant la base du sexe d’une poigne ferme et solide, le glisse au fond de sa bouche en inspirant l’air tout autour. La sensation est divine et il ne peut retenir un râle profond de satisfaction. Il pose ses mains sur le crâne de son amante, et imprime le mouvement lent et profond qu’il souhaite, tout en inclinant légèrement la tête vers le haut, afin qu’elle le regarde droit dans les yeux.

Son regard profond accroche le sien, et une sensation indescriptible l’envahit : il pourrait faire n’importe quoi pour ce regard. Il le sait. Et dans cette position de domination manifeste, ce n’est pas lui qui a le contrôle à ce moment mais c’est elle qui le possède.

Elle intensifie ses mouvements de tête, et use de sa langue pour le titiller et jouer avec son plaisir, variant les intensités de sa poigne sur la base de son sexe, et accompagnant de son poignet les mouvements de la verge dans sa bouche. Il sait qu’à ce rythme il ne tiendra pas longtemps, et si ce moment est plus excitant que jamais, il ne veut pas qu’il se termine si brutalement et si rapidement.

Ses mouvements de va-et-vient sont délicats et précis, elle semble y prendre autant de plaisir que lui tandis qu’elle accélère la cadence pour accompagner la montée de son excitation. Se sentant proche de sa limite, il prend délicatement sa tête pour la relever, remonte son pantalon, la prend par la main et lui fait traverser les buissons pour l’amener dans une petite clairière à l’abri des regards.

Il pose sans ménagement son blouson de moto sur une souche d’une vingtaine de centimètres de haut, et la fait asseoir dessus. Immédiatement elle comprend, entrouvre ses fines cuisses et tend le bassin en avant en s’appuyant sur ses mains de part et d’autre de son corps…

Il ne peut s’empêcher de se pencher vers le visage de la jeune femme pour l’embrasser, et goûter cette bouche qui lui plait tant. Puis il se met à genoux devant elle, entre ses jambes, sur un tapis de feuilles m o r t es, et positionne ses mains sur chacune de ses cuisses.

Il écarte le string noir de son entrejambe pour découvrir son sexe entièrement rasé. Il approche tout doucement son visage et embrasse délicatement ses lèvres déjà humides. Il la sent frémir et entend son soupir en réponse à son approche. Sa bouche collée à ses lèvres intimes, il sort sa langue pour la goûter.

Le contact est électrique, et comme une connexion intime il la sent en profondeur, et entrevoit tout ce qu’elle veut… Il se laisse guider par ses sensations, et sa langue s’enfonce en douceur dans le sexe de son amante pour en ressortir et remonter vers son clitoris. Elle gémit doucement, tentant de ne pas faire trop de bruit mais ne pouvant empêcher sa voix de sortir pour autant.

Il positionne les mains sous les cuisses de sa partenaire et les relève au-dessus de ses épaules, inclinant son bassin vers le haut. Son sexe lui est tout offert, et il pose délicatement sa langue dessus pour remonter tout doucement le long de ses lèvres intimes jusqu’à son clitoris. Elle cherche un contact plus appuyé et il le sent aux mouvements plus pressants de son bassin contre son visage.

Il colle sa bouche contre le sexe de son amante et inspire profondément pour attirer son clitoris dans sa bouche. Il le titille avec sa langue, en faisant le tour doucement. Puis il le branle frénétiquement, provoquant une onde de plaisir manifeste dans le corps de son Amante. Il relâche son aspiration et sort complètement sa langue pour lui lécher les lèvres intimes de bas en haut avec des mouvements appuyés et rapides.

Elle semble adorer, aussi entreprend-il une série d’allers retours entre le bas de ses lèvres et son clitoris, la léchant littéralement de toute sa langue. Les seules pauses qu’il s’octroie sont pour enfoncer sa langue durcie au fond de son intimité. Il sent à la respiration de son amante qu’elle est au bord de l’orgasme. Il aspire alors son clitoris de toutes ses f o r c e s et la finit en le masturbant aussi fort qu’il le peut avec sa langue. Elle ne tient plus et explose en réfrénant un cri qui pourrait alerter les éventuels marcheurs égarés.

Il enlève sa bouche trempée de plaisir du sexe encore tremblant de son amante. Elle reste un instant là, assise sur la souche, les membres encore agités de soubresauts… Dans le même temps, il enlève ses vêtements et sous-vêtements, qu’il pose nonchalamment sur le sol de de la clairière. Il lui tend une main pour l’aider à se relever. Elle se met sur ses pieds, la robe retombant sur ses cuisses, et en un mouvement retire son string encore écarté.

Naturellement, ils se collent l’un à l’autre et s’embrassent langoureusement, n’éprouvant pas le besoin de dire quoique ce soit, laissant leurs corps parler à leur place. Ce faisant, il la fait reculer tout doucement jusqu’à buter contre un arbre au tronc épais. Il ne tient plus et elle le sent à son sexe durci comme jamais. Elle l’embrasse une dernière fois avant de se tourner face à l’arbre. Il lui prend les deux poignets dans une seule de ses mains et les colle au-dessus de sa tête. De l’autre, il relève sa robe au-dessus de ses fesses, lui écarte les cuisses et enfonce sa verge entre ses lèvres intimes encore trempées.

La première pénétration est divine, unissant les deux amoureux interdits au plus profond de leur corps et de leur âme. Il reste au fond d’elle un moment, profitant de cet instant de plénitude physique et psychique, avant de se retirer tout doucement pour ne laisser dans son intimité que son gland gonflé de désir.

Imprimant une pression sur ses poignets collés au tronc d’arbre, il enfonce son sexe dans son intimité d’un coup puissant et profond, lui arrachant un petit cri qui l’excite encore plus. Il ressort rapidement et s’enfonce tout en puissance en elle, faisant claquer son bassin contre les fesses de sa partenaire.

Il sent que cela lui plait alors il décide de se lâcher. Il serre ses poignets dans sa main, et enchaîne les mouvements de bassin, faisant entrer son sexe dur comme jamais de plus en plus loin et de plus en plus fort au fond de l’intimité de son amante, sans relâche. C’est tout son bas-ventre qui claque maintenant contre les fesses de sa partenaire, alors que leurs râles s’accentuent au rythme effréné des coups de bassin. Il sent qu’il est prêt à jouir mais n’en a pas fini avec elle. Il ne veut pas que cela se termine comme cela, face à son dos, et veut lui montrer tout l’amour qu’il ressent pour elle.

Il ressort, la retourne et lui enlève sa robe avant de l’embrasser passionnément, à pleine bouche. Leurs respirations sont haletantes, leurs cœurs battent à tout rompre. Il pose sa robe au sol sur un tapis de feuilles et l’allonge dessus. Il se met au-dessus d’elle, en appui sur ses avant-bras, ses mains de part et d’autre de son visage. Elle enlace ses jambes autour de son corps musclé juste au-dessus de ses fesses et l’attire vers elle. Son sexe s’enfonce sans difficulté au fond de son intimité brûlante alors qu’il l’embrasse tout doucement du bout des lèvres.

Il la regarde droit dans les yeux en la pénétrant tout doucement, millimètre par millimètre. Il la sent tellement bien. Il ne peut s’empêcher de lui dire tout bas « je t’aime », trois mots qui ont un sens si fort pour lui, et qu’il espère aussi réciproques que possible. Mais ce qu’il veut plus que tout en cet instant c’est jouir en même temps qu’elle, afin qu’ils puissent vivre ce moment si fugace et intense d’amour brut et total.

Il se retire tout doucement, se redresse et s’appuie sur ses mains. Il plante ses yeux dans ce regard si profond et d’un coup, d’une puissance incroyable, enfonce son sexe entre les lèvres intimes de la femme de sa vie. Elle est surprise mais son regard pénétrant ne fait que l’encourager. Il la pilonne alors sans retenue, donnant toutes ses f o r c e s pour la pénétrer et faire monter leur plaisir. Ses mouvements sont amples, rapides et profonds. Chaque coup de rein est calculé et déploie une énergie plus forte que le précédent.

Leurs corps claquent l’un contre l’autre, et il s’enfonce en elle de toute sa longueur. A ses cris de plaisir et aux frémissements de son corps, il la voit partir, et sent son orgasme jusqu’au fond de ses entrailles, au moment ou son sexe gonfle une dernière fois, à son paroxysme. Il explose en elle, avant de se retirer rapidement.

Elle se redresse, attr a p e son sexe d’une main et a juste le temps de l’agripper de toutes ses f o r c e s avant de recevoir un jet de semence qui lui inonde le ventre. Elle le masturbe fort et vite, pour recevoir encore et encore son sperme chaud au rythme des soubresauts de son bas ventre avant d’enfoncer une dernière fois son sexe ente ses lèvres intimes pour finir de jouir ensemble dans un orgasme interminable.

Leurs corps tremblants se serrent l’un contre l’autre, mélangeant sueur et semence brûlante à leur contact, tout ce qu’ils veulent étant ne faire plus qu’un en s’enlaçant interminablement, leurs sexes l’un dans l’autre, unis à jamais. Et lorsqu’elle lui dit tout bas « je t’aime » dans le creux de l’oreille, il sait que, quoiqu’il arrive, plus rien d’autre ne pourra lui importer.

Fin

Guillaume

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